domingo, 31 de janeiro de 2010

L’héritage du Magistère de Pie XII et le Concile Vatican II

publié dans le magistère de benoît XVI le 20 janvier 2010


DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS SUR
« L’HÉRITAGE DU MAGISTÈRE DE PIE XII
ET LE CONCILE VATICAN II »

Salle Clémentine
Samedi 8 novembre 2008

Messieurs les cardinaux,
Vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers frères et sœurs,

Je suis heureux de vous accueillir à l’occasion du congrès sur « L’héritage du magistère de Pie xii et le Concile Vatican ii », organisé par l’université pontificale du Latran et l’université pontificale grégorienne. C’est un congrès important du fait du sujet qu’il aborde et de la qualité des personnes, provenant de plusieurs nations, qui y prennent part. J’adresse à chacun mes salutations cordiales et je remercie en particulier Mgr Rino Fisichella, recteur magnifique de l’université du Latran, et le père Gianfranco Ghirlanda, recteur de l’université grégorienne, pour les aimables paroles avec lesquelles ils se sont faits les interprètes de vos sentiments communs.

J’ai apprécié l’importance du sujet sur lequel vous avez concentré votre attention. Ces dernières années, quand on parlait de Pie xii, l’attention se concentrait de manière excessive sur une seule problématique, traitée qui plus est de manière généralement unilatérale. Toute autre considération mise à part, cela a empêché une approche adaptée de cette haute figure historique et théologique qu’est le Pape Pie xii. L’ensemble de l’activité imposante réalisée par ce Pape et, de manière toute particulière, son magistère sur lequel vous vous êtes penchés ces derniers jours, sont une preuve éloquente de ce que je viens d’affirmer. Son magistère se caractérise en effet par sa vaste et bénéfique étendue, ainsi que par sa qualité exceptionnelle, si bien que l’on peut dire qu’il constitue un héritage précieux dont l’Eglise a tiré un grand profit et continue de le faire.

J’ai parlé d’une « vaste et bénéfique étendue » de ce magistère. Qu’il suffise de rappeler à cet égard les encycliques et les très nombreux discours et radiomessages contenus dans les vingt volumes de ses « Insegnamenti ». Il a publié plus de quarante encycliques. Parmi lesquelles, en particulier, « Mystici corporis », dans laquelle le Pape aborde le sujet de la nature véritable et intime de l’Eglise. Par l’étendue de ses recherches, il met en lumière notre profonde union ontologique avec le Christ et – en Lui, pour Lui et par Lui – avec tous les autres fidèles animés par son Esprit, qui se nourrissent de son Corps, et transformés en Lui, lui permettent de continuer et d’étendre dans le monde son œuvre de salut. Deux autres encycliques sont intimement liée à « Mystici Corporis »: « Divino afflante Spiritu » sur l’Ecriture Sainte et « Mediator Dei » sur la Sainte Liturgie, dans lesquelles sont présentées les deux sources auxquelles doivent toujours puiser ceux qui appartiennent au Christ, Tête de ce Corps mystique qu’est l’Eglise.

Dans ce contexte de grande ampleur Pie xii a traité des différentes catégories de personnes qui, par la volonté du Seigneur, font partie de l’Eglise, même s’ils ont des vocations et des devoirs différents: les prêtres, les religieux et les laïcs. Il a ainsi édicté de sages règles sur la formation des prêtres, qui doivent se distinguer par leur amour personnel du Christ, la simplicité et la sobriété de leur vie, leur loyauté envers leurs évêques et leur disponibilité envers ceux qui sont confiés à leurs soins pastoraux. Dans l’encyclique « Sacra Virginitas » et dans d’autres documents sur la vie religieuse, Pie xii a par la suite mis clairement en lumière l’excellence du « don » que Dieu accorde à certaines personnes en les invitant à se consacrer totalement à son service et au service de notre prochain dans l’Eglise. Dans cette perspective, le Pape insiste fortement sur le retour à l’Evangile et au charisme authentique des fondateurs et des fondatrices des divers ordres et congrégations religieuses, prévoyant également la nécessité de certaines saines réformes. Il fut ensuite donné à Pie xii à de nombreuses occasions d’aborder la responsabilité des laïcs dans l’Eglise, en profitant en particulier des grands congrès internationaux dédiés à ces sujets. Il abordait volontiers les problèmes de chaque profession, en indiquant, par exemple, les devoirs des juges, des avocats, des travailleurs sociaux, des médecins: à ces derniers le Souverain Pontife dédia de nombreux discours en illustrant les normes déontologiques qu’ils doivent respecter dans leur activité. Ensuite, dans l’encyclique « Miranda prorsus », le Pape s’arrêta sur la grande importance des moyens modernes de communication, qui, de manière toujours plus incisive, influençaient toujours davantage l’opinion publique. C’est justement pour cela que le Souverain Pontife, qui valorisa au maximum l’invention nouvelle de la radio, soulignait le devoir des journalistes de donner des informations véridiques et respectueuses des règles morales.


Pie xii porta son attention également sur les sciences et les extraordinaires progrès qu’elles accomplissent. Même s’il admirait les avancées réalisées dans ces domaines, le Pape ne manquait pas de mettre en garde contre les risques qu’une recherche inattentive aux valeurs morales pouvait comporter. Un seul exemple suffit: le discours qu’il prononça sur la réussite de la fission des atomes est resté célèbre; cependant, avec une clairvoyance extraordinaire, le Pape en appelait à la nécessité d’interdire à tout prix que ces progrès scientifiques géniaux fussent utilisés pour la construction d’armes meurtrières qui auraient pu provoquer des catastrophes démesurées pouvant aller jusqu’à la destruction de l’humanité. Comment ne pas ensuite rappeler les longs discours inspirés concernant la réorganisation de la société civile, nationale et internationale, pour laquelle il indiquait comme fondement indispensable la justice, véritable présupposé à une coexistence pacifique entre les peuples: « opus iustitiae pax! ». L’enseignement mariologique de Pie xii mérite également une mention spéciale: il atteint son sommet dans la proclamation du dogme de l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, par laquelle le Saint-Père entendait souligner la dimension eschatologique de notre existence tout en exaltant la dignité de la femme.

Que dire de la qualité de l’enseignement de Pie xii? Il se refusait à l’improvisation: il écrivait avec le plus grand soin tous ses discours, soupesant chaque phrase et chaque mot avant de les prononcer en public. Il étudiait attentivement les différentes questions et avait l’habitude de demander conseil à d’éminents spécialistes quand il s’agissait de sujets qui demandaient une compétence particulière. Par sa nature et son tempérament Pie xii était un homme pondéré et réaliste, étranger à tout optimisme facile, mais il se gardait également du danger de ce pessimisme qui ne convient pas à un croyant. Il détestait les polémiques stériles et était profondément méfiant envers le fanatisme et le sentimentalisme.

Ces attitudes intérieures donnent toute leur force à la valeur et à la profondeur, ainsi qu’à la fiabilité de son enseignement; elles expliquent l’adhésion confiante à celui-ci non seulement de la part des fidèles, mais également de nombreuses personnes n’appartenant pas à l’Eglise. En observant la grande étendue et la qualité élevée du magistère de Pie xii, on en vient à se demander comment il a pu en faire autant, alors même qu’il devait se consacrer à tous les nombreux autres devoirs liés à son service de Souverain Pontife: le gouvernement quotidien de l’Eglise, les nominations et les visites des évêques, les visites des chefs d’Etat et des diplomates, les innombrables audiences accordées à des personnes privées et à des groupes très différents.

Tous reconnaissent à Pie xii une intelligence hors du commun, une mémoire infaillible, une grande facilité pour les langues étrangères et une remarquable sensibilité. On a dit de lui qu’il était un diplomate accompli, un éminent juriste, un excellent théologien. Tout cela est vrai, mais cela n’explique pas tout. Il y avait aussi en lui l’effort continu et la ferme volonté de se donner à Dieu sans s’épargner et sans considération pour sa santé fragile. Cela fut le vrai moteur de son comportement: tout naissait de l’amour pour le Seigneur Jésus Christ, et de l’amour pour l’Eglise et pour l’humanité. En effet, il était avant tout le prêtre en union intime et permanente avec Dieu, le prêtre qui trouvait la force d’accomplir son immense travail dans de longs moments de prière devant le Très Saint Sacrement, en dialogue silencieux avec son Créateur et Rédempteur. C’est de là que son magistère, comme toutes ses autres activités, tirait son origine et son élan.

Aussi ne doit-on pas s’étonner que son enseignement continue encore aujourd’hui à diffuser sa lumière dans l’Eglise. Cinquante ans se sont écoulés depuis sa mort, mais son magistère fécond et éclectique reste toujours pour les chrétiens d’aujourd’hui d’une valeur inestimable. L’Eglise, Corps Mystique du Christ, est certainement un organisme vivant et vital, qui n’est pas figé sur ce qu’elle était il y a cinquante ans. Mais son développement se fait dans la cohérence. Aussi l’héritage du magistère de Pie xii a-t-il été recueilli par le Concile Vatican ii et proposé à nouveau aux générations chrétiennes successives. On sait que, dans les interventions orales et écrites présentés par les Pères du Concile Vatican ii, on trouve plus de mille références au magistère de Pie xii. Tous les documents du Concile n’ont pas un appareil de notes indiquant les références, mais dans les documents qui en ont, le nom de Pie xii revient plus de deux cents fois. Cela veut dire que, exception faite de la Sainte Ecriture, ce Pape est la source qui fait autorité la plus fréquemment citée. De plus, on sait que les notes apposées à ces documents ne sont pas, en général, de simples renvois explicatifs, mais font souvent partie intégrante des textes conciliaires; elles ne fournissent pas seulement des justifications à ce qui est affirmé dans le texte, mais en offre une clef d’interprétation.

Nous pouvons donc dire que, dans la personne du Souverain Pontife Pie xii, le Seigneur a fait à son Eglise un don exceptionnel, pour lequel nous devons tous Lui être reconnaissants. Je renouvelle donc l’expression de mon estime pour l’importance des travaux que vous avez réalisés en préparation et pendant le déroulement de ce congrès international sur le magistère de Pie xii et je souhaite que l’on continue à réfléchir sur l’héritage précieux laissé à l’Eglise par l’immortel Souverain Pontife, pour en tirer des applications fructueuses aux problématiques qui apparaissent aujourd’hui. Avec ce souhait, et tandis que j’invoque sur votre travail l’aide du Seigneur, je donne de tout cœur à chacun ma Bénédiction.

© Copyright 2008 – Libreria Editrice Vaticana

25e anniversaire du Pèlerinage de Pentecôte Notre-en l'église Sainte JeDame de Chrétienté Messe Pontificale célébrée par le Cardinal Castrillon Hoyos

en l'église Sainte Jeanne d'Arc (Versailles)

La Procession d'entrée Lecture de l'Epitre


Homélie du Cardinal Castrillon Hoyos

Consécration

fonte:http://www.amdg.asso.fr/

Prières de saint Thomas d´ Aquin


Prière de contemplation de saint Thomas d'Aquin







Je vous invoque, Dieu de toute consolation, vous qui ne trouvez en nous que vos propres dons, pour qu'au terme de cette vie, vous daignez me donner la connaissance de la Vérité première, la jouissance de la divine Majesté.

Donnez aussi à mon corps, ô généreux Rémunérateur, la beauté de la clarté, la promptitude de l'agilité, la pénétration de la subtilité, la force de l'impassibilité. Ajoutez-y l'abondance des richesses, l'affluence des délices, l'accumulation des biens, afin que je puisse me réjouir au-dessus de moi de votre consolation, au-dessous de moi de la douceur du séjour, au-dedans de moi de la glorification de mon corps et de mon âme, auprès de moi de l'exquise compagnie des anges et des hommes.

Qu'auprès de vous, Père très clément, je trouve pour mon esprit les illuminations de la sagesse, pour ma sensibilité l'accomplissement de mes désirs, pour mes puissances de combat la gloire du triomphe ; auprès de vous, dis-je, là où est l'absence de tout péril, la variété des demeures, la concorde des volontés ; là où est la douceur du printemps, la lumière de l'été, la fertilité de l'automne, et le repos de l'hiver.

Donnez-moi, Seigneur Dieu, la vie qui ne connaît plus la mort, la joie qui est sans douleur, là où réside la souveraine liberté, la livre sécurité, la sûre tranquillité, la joyeuse félicité, l'heureuse éternité, l'éternelle béatitude, la vision et la louange de la vérité : Dieu.


Ainsi soit-il.


Prière que saint Thomas récitait chaque jour
devant l'image du Christ

Accordez-moi, Dieu miséricordieux, de désirer ardemment ce qui vous plaît, de le rechercher prudemment, de le reconnaître véritablement et de l'accomplir parfaitement, à la louange et à la gloire de votre nom.

Mettez de l'ordre en ma vie, accordez-moi de savoir ce que vous voulez que je fasse, donnez-moi de l'accomplir comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme.

Que j'aille vers vous, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au terme, qui ne s'égare pas entre les prospérités et les adversités, tellement que je vous rende grâces dans les prospérités, et que je garde la patience dans les adversités, ne me laissant ni exalter par les premières, ni déprimer par les secondes.

Que rien ne me réjouisse ni me m'attriste, hors ce qui me mène à vous ou m'en écarte. Que je ne désire plaire ou ne craigne de déplaire à personne, si ce n'est à vous. Que tout ce qui passe devienne vil à mes yeux à cause de vous, Seigneur, et que tout ce qui vous touche me soit cher, mais vous, mon Dieu, plus que tout le reste.

Que toute joie me dégoûte qui est sans vous, et que je ne désire rien en dehors de vous. Que tout travail, Seigneur, me soit plaisant qui est pour vous, et tout repos ennuyeux qui est sans vous. Donnez-moi souvent de diriger mon cœur vers vous, et, dans mes défaillances, de les peser avec douleur, avec un ferme propos de m'amender.

Rendez-moi, Seigneur Dieu, obéissant sans contradiction, pauvre sans défection, chaste sans corruption, patient sans protestation, humble sans fiction, joyeux sans dissipation, sérieux sans abattement, retenu sans rigidité, actif sans légèreté, animé de votre crainte sans désespoir, véridique sans duplicité, faisant le bien sans présomption, reprenant le prochain sans hauteur, l'édifiant de parole et d'exemple sans simulation.

Donnez-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle curieuse pensée ne détourne de vous, un cœur noble que nulle indigne affection n'abaisse, un cœur droit que nulle intention perverse ne dévie, un cœur ferme que nulle épreuve ne brise, un cœur libre que nulle violent affection ne subjugue.

Accordez-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui vous connaisse, un empressement qui vous cherche, une sagesse qui vous trouve, une vie qui vous plaise, une persévérance qui vous attende avec confiance, et une confiance qui vous embrasse à la fin.

Accordez-moi d'être affligé de vos peines par la pénitence, d'user en chemin de vos bienfaits par la grâce, de jouir de vos joies surtout dans la patrie par la gloire. Vous qui, étant Dieu, vivez et régnez dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Prière avant l'étude de saint Thomas d'Aquin

Créateur ineffable, qui, des trésors de Votre Sagesse, avez élu trois hiérarchies d'anges et les avez établies dans un ordre admirable au-dessus des Cieux, qui avez disposé avec tant de beauté les parties de l'univers;

Vous, que l'on appelle la vraie Fontaine de Lumière et de Sagesse, et le Principe suréminent, daignez verser sur les ténèbres de mon intelligence un rayon de Votre Clarté; écartez loin de moi la double obscurité où je suis né, le péché et l'ignorance.

Vous, qui rendez éloquente la langue des petits enfants, façonner ma parole et versez sur mes lèvres la grâce de Votre bénédiction.

Donnez-moi la pénétration de l'intelligence, la faculté de me souvenir, la méthode et la facilité pour de l'étude, la profondeur dans l'interprétation, et une grâce abondante d'expression.

Fortifiez le début de mon étude, dirigez-en le cours, parfaites-en l'issue, Vous qui êtes vrai Dieu et vrai homme, et qui vivez et régnez dans les siècles des siècles.

Amen


fonte:Université Thomiste

“A caridade é o distintivo do cristão, a síntese de toda a sua vida": Bento XVI, ao Angelus. Papa recordou também os doentes de lepra e a oração pela










O Papa comentou o “hino da caridade” (cap.13 da I Carta aos Coríntios), uma das Leituras da Missa deste IV domingo do Tempo Comum. “Paulo mostra o caminho da perfeição. Esta – diz – não consiste em possuir qualidades excepcionais: falar novas línguas, conhecer todos os mistérios, ter uma fé prodigiosa ou realizar gestos heróicos. Consiste, isso sim, na caridade – agapé – isto é, no amor autêntico, aquele que Deus nos revelou em Jesus Cristo. A caridade é o dom “maior”, que dá valor a todos os outros, e contudo ‘não se ufana, não se ensoberbece’, pelo contrário, ‘alegra-se com a verdade’ e com o bem alheio”.

Bento XVI recordou a sua primeira Encíclica “Deus caritas est”, que consta de duas partes, correspondentes aos dois aspectos da caridade: o seu significado e a sua aplicação concreta.
“O amor é a essência do próprio Deus, é o sentido da criação e da história, é a luz que dá bondade e beleza à existência de cada homem. Ao mesmo tempo, o amor é, por assim dizer, o estilo de Deus e do homem crente, é o comportamento de quem, respondendo ao amor de Deus, vive a própria vida como dom de si a Deus e ao próximo
Em Jesus Cristo, estes dois aspectos formam uma perfeita unidade: Ele é o Amor incarnado. Este Amor é-nos plenamente revelado no Cristo crucificado. Fixando n’Ele o olhar, podemos confessar com o apóstolo João: ‘Nós reconhecemos o amor que Deus tem por nós e acreditámos nele’.”

A concluir a alocução antes do Angelus, Bento XVI referiu-se aos santos, observando que a vida de cada um deles, na variedade dos dons espirituais e dos temperamentos humanos, constitui sempre um hino à caridade, um cântico vivo ao amor de Deus. Evocando São João Bosco, padroeiro dos jovens, cuja memória ocorre precisamente a dia 31 de Janeiro, o Papa confiou-lhe as intenções do Ano Sacerdotal em curso:

“Neste Ano Sacerdotal, desejaria invocar a intercessão de São João Bosco, para que os padres sejam sempre educadores e pais dos jovens. E para que, experimentando esta caridade pastoral, muitos jovens acolham o chamamento a dar a vida por Cristo e pelo Evangelho. Que Maria Auxiliadora, modelo de caridade, nos obtenha esta graça.
Depois da recitação das Ave-Marias, Bento XVI recordou ainda diversas ocorrências deste domingo. Antes de mais o Dia Mundial dos Doentes de Lepra. O Papa recordou o Padre Damião, que deu a sua vida por estes irmãos e irmãs, e que ele próprio canonizou em Outubro passado.

“À sua intercessão confio todas as pessoas que infelizmente ainda hoje sofrem por esta doença, como também os profissionais da saúde e os voluntários que se prodigalizam para que possa existir um mundo sem lepra”.

Bento XVI não esqueceu que neste domingo se celebra também a II Jornada de intercessão pela Paz na Terra Santa:

“Em comunhão com o Patriarca Latino de Jerusalém e com o Custódio da Terra Santa, uno-me espiritualmente à oração de tantos cristãos de todas as partes do mundo, ao mesmo tempo que saúdo de coração todos os que aqui se reuniram nesta circunstância”.

Finalmente, uma referência à “crise económica que está a causar a perda de numerosos postos de trabalho”. Referindo expressamente, a título de exemplo, o caso de duas fábricas italianas que estão para encerrar, lançando no desemprego numerosos trabalhadores, afirmou Bento XVI:

“Esta situação requer grande sentido de responsabilidade da parte de todos: empresários, trabalhadores, governantes… Associo-me ao apelo da Conferência Episcopal Italiana, que encorajou a que tudo se faça para tutelar e incrementar o emprego, assegurando um trabalho digno e adequado ao sustentamento das famílias".

No final da sua intervenção, uma menina da Acção Católica de Roma, que se encontrava ao seu lado, neste domingo, à janela dos seus aposentos, dirigiu ao Papa uma saudação em nome de todos os jovens participantes na "Caravana da Paz" que na manhã deste domingo convergiu para a Praça de São Pedro, libertando então três pombas brancas, para "dar a todos um sinal de esperança".
fonte:radio vaticano

UM POVO PERVERSO E DE CORAÇÃO DURO Nuno Serras Pereira


Foi um povo profundamente perverso e de coração duro que reelegeu o socialista José Sócrates como primeiro-ministro de Portugal

O resultado das eleições demonstra à saciedade que o povo português escolheu lugubremente a morte. De facto, os partidos necrófilos conseguiram a maioria dos assentos no parlamento. A eutanásia, o suicídio assistido, o “casamento” entre gays e o abuso de menores através da “educação” sexual obrigatória, para dar alguns exemplos, tornar-se-ão realidades “legais” em Portugal. Uma nação que assim vota maioritariamente é constituída por um povo profundamente perverso e de coração duro.

A Hierarquia que tem a estrita obrigação de Evangelizar este povo, pelo contrário, lisonjeia-o e adula-o. Os Pastores que têm como missão, entre outras, confrontar as gentes com os seus pecados e despertá-las para a conversão passam-lhe a mão pelo pêlo calando cobardemente os seus vícios e fazendo pregações que a todos encantam e que não incomodam ninguém. Bem se tem queixado o Papa de que muitos Bispos se procuram a si e aos seus interesses em vez de velarem pelo bem integral daqueles que lhes foram confiados.

A adulação que ao longo da história e da Tradição da Igreja sempre foi vista como um pecado grave é agora tida como máxima virtude e mesmo critério de discernimento na escolha de Pastores. Quanto maior a lisonja dos poderosos e do espírito do tempo, da mentalidade reinante, maior a honra e a fama dos Pastores que as procuram acima de tudo. Contente, mesmo muito contente, deve estar a Rádio Renascença com as ajudas contínuas, sistemáticas e preciosas que tem contribuído para dissolver a verdadeira identidade humana e cristã desta nação.

Querem que eu aceite a vontade “soberana do povo” expressa nesta votação?

Não a aceito e repudio-a com veemência semelhante à rejeição pela vontade “soberana do povo” que condenou Cristo à morte.

Querem que eu cumprimente a José Sócrates pela vitória eleitoral?

Não o faço, antes o reconheço como representante daquela tirania sanguinária que já chacinou 40 mil crianças nascituras e que se prepara para aumentar o número de vítimas inocentes.

Este povo precisa de conversão e os Pastores têm que dizê-lo, sem medo e com clareza, em Fátima, nas Dioceses, nas Paróquias, nos meios de comunicação social, oportuna e inoportunamente. À honra de Cristo. Ámen.

_________

Artigo divulgado em 27.09.2009.

Frei Nuno Serras Pereira, sacerdote franciscano e escritor, é uma das lideranças mais expressivas do movimento em defesa da vida, em Portugal, como pensador e militante pró-vida.
fonte:sacralidade

A CRUZADA DO SÉCULO XXI André F. Falleiro Garcia

As Cruzadas foram um acontecimento extraordinário na História, cuja glória subsiste e subsistirá para todo o sempre. Não importa que certos católicos — mesmo situados em altos cargos na Igreja — manifestem vergonha por elas. Estes, por não terem espírito cruzado, não são católicos militantes. Nem possuem o verdadeiro espírito católico. Pois está na essência da Igreja essa militância.


A glória das Cruzadas nunca se apagará

Católicos não militantes infiltraram-se na Igreja, trazendo para dentro dela um outro espírito. Não apresentam da Igreja senão certas formas exteriores, nem têm consonância com a Roma dos Santos e dos Mártires. Tempo virá em que esses elementos infiltrados serão afastados e a Santa Igreja voltará a brilhar com toda a sua autêntica militância.

Quando os cruzados medievais saíam à luta, eram estimulados pela sociedade, voltada para os direitos de Deus e sua maior glória. Nessa época, dava-se grande valor à prática dos Dez Mandamentos e aos bons costumes ditados pela Moral católica. Uma grande sacralidade estava presente na Igreja e se difundia na ordem temporal.

Hoje, a sociedade é muito diferente: aprecia-se num rapaz a constante revolta contra a hierarquia, a irreverência e o descumprimento da lei moral. Numa moça, elogia-se sua sensualidade, ao invés da pureza e do recato. Numa criança, festeja-se o erotismo precoce e os modos tirânicos com que afirma a igualdade de direitos em relação aos seus pais. Ou aplaude-se a prática das virtudes ecológicas, que manifestam sua iniciação na religião da natureza. Os adultos sentem vergonha de serem honestos, a corrupção é tolerada por toda a parte e mesmo aplaudida. E a velhice, coitada, perdeu a sua sabedoria, dignidade e glória e aceitou ser identificada apenas com suas deficiências.

Por toda a parte as instituições são demolidas por seus próprios dirigentes. As elites em geral não exercem sua relevante função social e se voltam para o gozo da vida. Aqueles que deveriam proteger a Igreja, o Estado e a Civilização mostram-se indiferentes. Este é o atual ambiente revolucionário.

A guerra psicológica revolucionária desafio para os novos cruzados

Houve uma gloriosa Cruzada no século XX. Está havendo outra neste início de milênio. Na verdade, há um nexo de continuidade entre ambas. Sem elogios, sem festas, sem aplausos os novos cruzados avançam e enfrentam o ambiente revolucionário. Seguem os passos daquele que lutou antes deles — Plinio Corrêa de Oliveira, o Cruzado do Século XX. Aqui, percebem o murmúrio que solapa suas iniciativas. Ali, são vítimas da conspiração do silêncio que sufoca seus esforços e os apequenam. Acolá, recebem o bombardeio implacável das críticas e zombarias. Contra essas armas tão destruidoras do ânimo os cruzados medievais não tiveram que lutar.

Quem entra numa guerra sabe que receberá maus tratos e sofrerá muitos padecimentos causados pelo inimigo. Mas na cruzada em que estamos engajados, os mais próximos muitas vezes nos causam mais dor do que o inimigo.

Os adversários agitam os argumentos da impiedade, da blasfêmia, do vício. Mas os que deixaram cair por terra os estandartes que antes desfraldaram, mostram-se engenhosos ao suscitar questões de virtude, acusando os novos cruzados de serem orgulhosos por se terem lançado na luta por conta própria; mostram-se incoerentes e contraditórios, ao levantar questões de autoridade e legitimidade, apontando-os como revoltados, por não seguirem os líderes compromissados. E dizem contra eles tanta coisa mais, que são de causar inveja aos fariseus. Os acomodados, os omissos, os covardes, os traidores, estão dispostos a percorrer mares e terras para fazer um prosélito, para lhe transmitir, em altos brados ou de boca a ouvido, o comportamento politicamente correto estabelecido pelos manipuladores da opinião.

Ouve-se o ruído do campo de batalha. Não é possível ficar indiferente a ele. É o estrondo da maior guerra contra o bem da História. O objetivo da Revolução gnóstica é a conquista universal, para isso busca alcançar os cargos de chefia no Estado e os lugares de destaque na sociedade. Visa a conquista das almas, pela transformação das mentalidades, dos costumes, da maneiras de ser e de pensar. É uma guerra psicológica total, voltada para o domínio de todo o homem e das estruturas da civilização que o envolvem.

Estas são as estratégias mais freqüentes que a Revolução utiliza nessa guerra psicológica:

  • Anestesiar as reações contra o Progressismo na Igreja, desviando as atenções para os pequenos problemas individuais relativos aos interesses materiais, saúde e conforto.

  • Dividir aqueles que ainda mantém uma boa posição, ou descer sobre eles a cortina do silêncio. Se isto não for possível, persegui-los através do ridículo e da difamação.

  • Difundir o caos por todos os aspectos da vida social, de forma que os padrões de ordem, moralidade e sacralidade herdados da Civilização Cristã fiquem completamente evanescidos. E em seu lugar, surja um conjunto de problemas sem solução que atormente a toda hora a vida de cada pessoa.

Vaticano II o maior êxito da guerra psicológica revolucionária

Nos últimos quarenta anos, viu-se a progressiva demolição do maior bastião de luta contra a Revolução no mundo, onde estavam concentradas as maiores energias morais e espirituais da reação. A Igreja Católica foi alvo de uma ofensiva psicológica tremenda, não só da parte de seus adversários externos, mas também dos agentes revolucionários nela infiltrados com a intenção de destruí-la.


Vaticano II: calamidade para a Igreja

O Concílio Vaticano II foi uma das maiores calamidades, se não a maior, da História da Igreja. Seus documentos oficiais silenciaram sobre os maiores inimigos da sociedade, o comunismo e o socialismo.[1]

Na fase pós-conciliar, o câncer do Progressismo instalado na Igreja gerou inúmeras metástases: a reforma litúrgica da missa, o ecumenismo, a política de aproximação do Vaticano com o mundo comunista etc. Nessa fase uma notável reviravolta se operou: a Igreja , que era o maior bastião da luta contra a Revolução, se transformou, com freqüência, em propulsor da Teologia da Libertação, do Feminismo, da Revolução Cultural e do Tribalismo.

Sendo a Igreja o cerne da Contra-Revolução, a infiltração progressista-modernista tomou de assalto o principal pólo da boa causa. De João XXIII a Bento XVI, os Papas conciliares promoveram os ideais revolucionários do Estado Moderno, como por exemplo, ao concederem apoio incondicional às Nações Unidas, favorecedora da implantação da República Universal no mundo.

Como o principal fomento da revolução social procede da ação ou omissão dos círculos eclesiásticos, tornou-se imperativo para os católicos militantes — mesmo leigos — travarem até dentro dos muros da Igreja a batalha contra o inimigo infiltrado.

Esta foi a Cruzada do Século XX. É também a Cruzada do Século XXI, que continuará até que venha o triunfo do Imaculado e Sapiencial Coração de Maria, tendo como mais importante arena de combate a própria cidadela católica.

O caos nova frente de combate da Contra-Revolução

Outro fator, antes secundário, ganhou importância, e hoje ocupa lugar central na estratégia revolucionária, a tal ponto, que toda a luta psicológica contra-revolucionária se torna desatualizada e ineficaz se não levá-lo em conta: a produção do caos.

A anarquia, a anomia e o caos estão se alastrando por toda a parte, atingindo muitos aspectos da vida social e individual:

A periferia urbana ardeu em chamas em 2005: prenúncio da morte da democracia francesa

Socialmente, os Estados Unidos entraram numa espécie de estado caótico de medo com o ataque terrorista contra as Torres Gêmeas em 11 de setembro de 2001. Muita coisa mudou desde então. Em muitos aspectos o direito de ir e vir, que caracteriza a sociedade livre e ordenada, foi seriamente afetado. As pessoas não podem mais se deslocar e viajar como antes.

Com os conflitos da periferia urbana, a França em 2005 revelou sua completa vulnerabilidade diante da agitação islâmica, causada pelas concessivas leis de imigração. A própria democracia entrou em crise de identidade, devido a essas leis que colocam em risco a sua sobrevivência. Com milhões de muçulmanos admitidos como cidadãos, o povo francês está sentado sobre um barril de pólvora que pode explodir a qualquer momento espalhando a "dawa" (o caos, em árabe). Análogo perigo ameaça a Inglaterra, Alemanha e Espanha.

Economicamente, a recente bancarrota em cadeia de gigantescas instituições financeiras nos Estados Unidos projeta a perspectiva do caos econômico no Ocidente, apesar de alguns líderes latino-americanos se jactarem de que suas nações não serão afetadas.


A guerra assimétrica favorece a difusão do caos no Oriente Médio; acima, militantes do Hamas nos funerais de Arafat

Militarmente, o caos também está presente. O conflito árabe-israelense está estabelecido desde a fundação de Israel, e não há perspectivas de paz no horizonte. A guerra no Afeganistão não terminou e pode continuar nas próximas décadas. O mesmo pode ser dito com relação ao panorama do caótico Iraque.

Moralmente, o Ocidente abriu as portas para a sua própria destruição ao aceitar a promoção do homossexualismo, aborto, eutanásia, direito dos animais, feminismo etc. Nenhuma sociedade na História conseguiu sobreviver muito tempo depois de admitir essas aberrações. Quando esses comportamentos são considerados normais, entra em caos a formação das novas gerações.

Psicologicamente, essas várias modalidades de caos, somadas a muitos outros aspectos antinaturais da Revolução, produzem a quebra do psiquismo humano. Nota-se hoje muito mais pessoas sofrendo de problemas mentais e psicológicos do que antes.

Nessa grande ofensiva do caos, a missão da Contra-Revolução é esclarecer, descrevendo tão claramente quanto possível o que está errado e como as coisas deveriam ser, e apontar quem está por detrás do caos induzido. Nessa tarefa, os novos cruzados preparam os corações e as mentes para a vinda de uma era de ordem.

Espiritualmente, o processo de caos começou bem antes na Igreja. Desde o Concílio Vaticano II, a autoridade eclesiástica iniciou a autodemolição de suas instituições, doutrinas, tradições etc. A autodemolição da Igreja encontra-se hoje em adiantado estado de execução; a mesma mão que demole, espalha também o caos.

O aspecto pulcro desta Cruzada

Manter a posição de resistência diante das autoridades demolidoras é a primeira obrigação dos novos cruzados. Essa luta no momento une pessoas situadas principalmente nas três Américas e na Europa. É preciso que em todo mundo os que têm as mesmas bandeiras de luta se conheçam e se unam.


Plinio Corrêa de Oliveira

Este artigo — "A Cruzada do Século XXI" — é uma homenagem e um agradecimento ao prof. Plinio Corrêa de Oliveira, no ano do centenário de seu nascimento. Além do exemplo heróico como batalhador infatigável contra a guerra psicológica revolucionária, deixou-nos o modelo da plena identificação com a sacralidade.

Se São Francisco de Assis foi a pobreza, e São Bernardo o recolhimento, de Plinio Corrêa de Oliveira podemos dizer que foi, na História da Igreja, a sacralidade militante. Estandarte sempre desfraldado, viseira erguida sem ocultar sua face, aplicou todas as suas energias na grande gesta católica, e proclamou:

"Eu me tornei um Cruzado, um homem diferente de todos os homens. Porque Nosso Senhor Jesus Cristo, que é a perfeição de todas as coisas, a realização do que há de mais perfeito, vai ser vingado agora por mim. Eu vou realizar a beleza da luta pela luta, da vingança pela vingança de Cristo Nosso Senhor, por Cristo Nosso Senhor."

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NOTA:

[1] Plinio Corrêa de Oliveira, Revolução e Contra-Revolução, parte III, cap 2, 4 A.

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Versão em inglês: Tradition In Action

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AVISOS DO EDITOR

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2. O Site da Sacralidade visa difundir o pensamento conservador em matéria político-social, cultural e religiosa e estimular o debate em torno dessas idéias. Não publica textos que contenham qualquer tipo de referência racista, pornográfica, discriminatória ou agressão pessoal. A publicação de artigos assinados, que não os do Editor, não significa, necessariamente, adesão a todo o ideário desses autores, que respondem pelo que escrevem e de forma alguma são remunerados por Sacralidade.

fonte:sacralidade

UMA FOTO, UM GESTO, UMA DOUTRINA


André F. Falleiro Garcia

O Papa João Paulo II recebeu em audiência privada, anos atrás, uma celebridade do mundo do rock, o vocalista Bono, da banda irlandesa U2.

A fotografia instantânea tirada no ato revelou também a presença de dois bispos. Uma breve descrição do ambiente e das atitudes ajudará o leitor a compreender todo o alcance desse fato.


João Paulo II recebeu Bono

Um cortinado sóbrio e digno decora o ambiente em torno do trono papal. Não há símbolos religiosos no ambiente, a não ser a indumentária eclesiástica ornada com a cruz peitoral.

O roqueiro pergunta ao Papa se gostaria de usar os óculos de sol que lhe oferece e ele aceita. Nessa circunstância, todos os presentes apresentam uma atitude descontraída, a hilaridade é o tônus que marca o ambiente, em contraste com o respeito e compostura que ali deveriam ser mantidos.

A pessoa do Papa, o representante de Cristo na terra, é um símbolo vivo da sacralidade da Santa Igreja. Mas a atitude por ele tomada, como se vê na foto, é dessacralizante. Nesse ambiente de brincadeira e riso, o sagrado é escorraçado.

Mas há algo mais. Há uma péssima doutrina involucrada na cena, a doutrina progressista da evolução universal, que sustenta que o Espírito de Deus está presente na evolução do mundo. Dela estão impregnadas as mentalidades dos progressistas. Nela se pode encontrar uma explicação profunda para essa dessacralização, como se verá a seguir.

Com efeito, o Concílio Vaticano II e os Papas da era pós-conciliar infelizmente recepcionaram e consagraram na Santa Igreja a admiração pelo mundo moderno, suas novidades e seduções. Assim como na reforma litúrgica o sacerdote virou as costas para o sacrário e se voltou para a assembléia dos fiéis, os prelados progressistas se voltaram para o mundo em detrimento do sagrado.

A exaltação dos falsos valores mundanos é patente na foto. O centro das atenções não é o alto significado espiritual concentrado na pessoa do supremo dirigente da religião católica. O Pontífice paga tributo ao ídolo do momento e aos seus gostos extravagantes. Ao colocar os óculos de sol dados pelo vocalista roqueiro, João Paulo II quebra mais uma tradição de recato e modéstia mantida pelos seus antecessores.

Com esse gesto, deixa de apresentar a Santa Igreja como Mãe e Mestra da Verdade, e a mostra admiradora das coisas do mundo moderno, dos ídolos e das novidades revolucionárias que provocam a ruína das almas, especialmente dos jovens. E assim, o que mais manifesta a cacofonia infernal no mundo musical moderno — a música rock — recebe o apoio papal.


O Papa prestigiou Bono

Nessa perspectiva, a Igreja não mais orienta e influencia a ordem temporal. Adapta-se a ela. Submete-se a ela. Reconhece a suposta presença de uma divindade cósmica imanente na humanidade e que se manifesta gradualmente no decurso da História.

Desse modo, a Igreja não vence o mundo, é vencida por ele. Como o mundo "está todo posto no mal",[1] sob a égide do pecado original, quando a Igreja omite esse ensinamento moral, o resultado que obtém é a mitificação do mundano e a sua própria dessacralização.

Ao final do encontro, o roqueiro recebeu de presente do Papa um rosário. Em livro recém publicado, Bono apresentou sua espiritualidade: uma mescla de princípios religiosos fundados no carma budista, na doutrina luterana da justificação e alguma coisa da doutrina católica.[2]

Para as mentalidades ecumênicas, o encontro de Bono com o Papa foi um grande sucesso. Para nós, mais um lance de autodemolição, no curso da guerra psicológica revolucionária travada dentro da Igreja.

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NOTAS:

[1] “Mundus totus positus est in maligno” (1 Jo V, 19).

[2] Michka Assayas, Bono. Bono: In Conversation With Michka Assayas. Penguin Group, USA, 2006, 387 pp.

fonte:sacralidade

(60) Grandes rebajas del cristianismo –y IV. pelagianismo actual. y 2


–Siga dándoles duro. No se canse.
–No me cansaré, porque «son todos enemigos de la cruz de Cristo» (Flp 3,18).

El hombre a solas con el hombre. Una vez que la apostasía hizo que gran parte de las antiguas naciones cristianas abandonaran su fe en Cristo, la cultura de Occidente permanece cerrada en el inmanentismo del hombre solo, sin la gracia, sin el auxilio sobre-natural de Dios. Y solo le queda entonces, en la onda de la Ilustración, profesar el mito del progreso necesario, Fichte, Herder, Comte, Hegel, o después de los horrores del siglo XX, hundirse en la náusea de Sartre y compañeros. Pero miremos dentro de la misma Iglesia.

Si buscamos actualizaciones del pelagianismo, vamos a dar en algunos autores de los que ya he tratado: Theilard de Chardin, S. J. (27), Anthony De Mello, S. J. (47), con su Autoliberación interior, una obra que encabeza cientos de otros títulos semejantes, o topamos con Schillebeeckx y las devaluaciones del pecado original en el Catecismo holandés (57)… Señalo aquí al respecto dos autores más.

Karl Rahner, S. J. (1904-1984) sugiere una rehabilitación del monje británico Pelagio. Ya desde los años 1930 afirma Rahner la vinculación necesaria de lo sobrenatural a la naturaleza humana. Rahner presenta abiertamente la teología de lo sobrenatural no gratuito. Algunas doctrinas semejantes se hallan en la obra Surnaturel (1946) del P. Henry de Lubac, S. J. Pero no es éste el lugar apropiado para examinar a fondo estas tesis. Recuerdo aquí sólamente al Cardenal José Siri (1906-1989), que en su obra Getsemaní; reflexiones sobre el movimiento teológico contemporáneo (CETE, Toledo 1981), refuta la teología de Rahner en su teología de la gracia:

«Rahner concluye que la gracia es el cumplimiento de nuestra esencia. Partiendo de una visión de las cosas que, quiérase o no, rechaza de facto la verdadera gratuidad del orden sobrenatural, llega él a colocar a Cristo y a Dios en las cosas: “Dios y la gracia de Cristo están en el todo, como la esencia secreta de toda realidad”» (87). Según estas tesis, entiende Rahner que «el dogma [de la Inmaculada Concepción] en ningún modo significa que el nacimiento de un ser humano esté acompañado por algo contaminante, por una mancha, y que para evitarla, un privilegio fuese necesario a María» (89-90). Esta doctrina, comenta el Card. Siri, «conduce hasta la doctrina del cristiano anónimo, hasta la doctrina de la muerte de Dios, de la secularización, de la desmitización, de la liberación y tantas otras» (92). La doctrina rahneriana sobre la gracia se aproxima al pensamiento de Pelagio, para el cual el mismo libre arbitrio dado por Dios al hombre es la gracia. José Antonio Sayés, coincidiendo con el análisis de Siri, en La esencia del cristianismo; diálogo con K. Rahner y H. U. Von Balthasar (Cristiandad, Madrid 2005, 132-140) examina con gran claridad las tesis neo-pelagianas de Rahner.

Hans Küng (1928-), ya alejado por la Iglesia de la docencia católica (Congregación de la Fe, Declaración 15-XII-1979), publica un best-seller, escasamente refutado por los teólogos católicos (Projekt Weltethos, Piper, Munich 1990: Proyecto de una ética mundial, Trotta, Madrid 1991; 6ª ed, 2003). Lógicamente, la obra es inmediatamente adoptada por la UNESCO como texto básico para un Congreso mundial sobre la moral. Su enseñanza se asemeja a la Declaración de una Ética Mundial (Parlamento de las Religiones del Mundo, Chicago, IX-1993). Küng es presidente de la Fundación por una Ética mundial (Weltethos), en la que caben todos, menos los católicos-católicos.

«¿Rehabilitar a Pelagio? De nuevo en auge el hereje del siglo V. Se quiere suprimir el dogma del pecado original. Cómo se vuelven pelagianos los católicos». Este es el título que aparece en una portada de la revista 30 Días (1-1991). En ella se cita a Augusto del Noce: «el intento filosófico más importante del mundo moderno [ha sido] elaborar una religión de la que se excluyera lo sobrenatural». Es un intento que viene ya de atrás. En 1793 el señor Kant escribe La Religión dentro de los límites de la sola razón.

«Podemos reconocer –escribe el profesor Francisco Canals– que en nuestros días, tras siglos de pensamiento y cultura ya emancipados de la inspiración cristiana, y mientras sería muy difícil advertir en los católicos el peligro de un pesimismo jansenista o de un predestinacionismo fatalista, es bastante general la ignorancia sobre los puntos más centrales de la salvación del hombre por la gracia de Jesucristo» (En torno al diálogo católico protestante, Herder, Barcelona 1966, 68).

El pelagianismo, hoy sobreabundante en la Iglesia, se da en múltiples versiones. Señalaré algunas principales.

–Pelagianismo roussoniano, sonriente, buenista, que mantiene un optimismo a ultranza –pase lo que pase en el mundo y en la Iglesia–, positivo, creativo, eufórico, energético, activista, «too er mundo e’bueno». Ramalazos de él, al menos, afectan también a buenas personas y obras católicas. Silencio discreto sobre «el pecado del mundo», pero sobre todo acerca de la condición caída de la naturaleza humana. Silencio sobre la necesidad urgente y absoluta de la gracia de Cristo. Revistas católicas que apenas hablan de Dios y de la salvación: querer es poder, «diez normas para mantener unido el matrimonio» –todas puramente naturales–, noticias positivas. Postales, carteles, calendarios, a veces de obras religiosas, con imágenes de gente feliz, hermosa y de buena salud, que van acompañados de frases sublimes, casi nunca tomadas de la Escritura o de los santos: «sonriendo transformamos el mundo» (Anthony Morgan-Klaus). Todo ese positivismo, ya me perdonarán, nada tiene que ver con la alegría cristiana, hecha de amor a Dios y al prójimo, y de esperanza de la vida eterna. Todo eso, hoy tan frecuente, es simple pelagianismo puro y duro.

Y también merece la pena señalar que algunas ONG de inspiración cristiana, a veces sumamente beneméritas (por eso prefiero no citarlas por su nombre) tienen también sus ramalazos pelagianos roussonianos o/y liberacionistas. Recibiendo a veces el 90 % de sus recursos del pueblo cristiano, concretamente de la colecta de las Misas, apenas nunca citan en sus propagandas a Cristo, frases evangélicas, motivaciones de fe, de caridad, sino que «secularizan» tanto su fisonomía –quizá para recibir también ayudas de los no-cristianos– que apenas parecen ONG cristianas. Y eso es muy lamentable. No está nada bien distribuir una gran abundancia de donativos, ocultando en la práctica al Donante principal, a Cristo, que por su gracia ha movido precisamente en la Misa –«éste es mi cuerpo que se entrega»– el corazón de esos benditos cristianos donantes.

Ovidio (+17), poeta pagano contemporáneo de Cristo, estaría en condiciones de desengañar a los actuales cristianos pelagiano-roussonianos, porque él sabía lo que hoy parecen ignorar no pocos teólogos y laicos ilustrados: «video meliora proboque, deteriora sequor» (veo lo que es mejor y lo apruebo, pero sigo lo peor: Metamorfosis VII, 20; = Rm 7,15). El hombre, afectado por el pecado original, está siempre entre el bien y el mal, y sin el auxilio sobrenatural de la gracia de Cristo está perdido.

–Pelagianismo de terapias naturales. Espera lograr la perfección del hombre mediante la aplicación de métodos psico-somáticos. Reuniones y libros de Autoayuda, de Autoliberación interior. (Bueno está el hombre para auto-liberarse…) No suelen faltar en estos libros y grupos frecuentes dosis orientalistas. El budismo, al no creer en un Dios personal, no puede sino pretender una salvación autónoma, en la que sea el hombre quien salva al hombre. En los últimos decenios es cada vez más frecuente que en Comunidades religiosas, Casas de Ejercicios, Centros de Espiritualidad, junto a reuniones bíblicas o ejercicios espirituales, se oferte también una serie muy variada de terapias naturales: eneagrama, meditación transcendental, reiki, técnicas individuales o comunitarias de autorrealización, yoga, zen, energía positiva, rebirthing, dinámicas de grupo, sofrología, yosoki, etc. etc. etc. New Age. Palitos de incienso, en salas con moqueta y luz indirecta, donde a veces quedó colgado un crucifijo, una imagen de la Virgen María… «Traer ropa y calzado cómodos». Transcribo de la propaganda de algunos de estos Centros:

«Una técnica liberadora de las tensiones psíquicas y de la dispersión mental como camino que facilita el sereno acceso a la identidad personal. Una paciente y sosegada escucha del lenguaje del cuerpo, como recuperación del silencio y de la unidad. Escuchar la experiencia, ver la realidad como es (vispassana)». «Los retiros [les llaman retiros] de yoga, reiki y sofrología caycediana son encuentros de trabajo y profundización personal, así como de iniciación en estos procesos de crecimiento, que generan una profunda paz y bienestar, así como una gran revitalización, equilibrando la energía, despertando la consciencia, serenando la mente, armonizando los chacras [esto es importante], despertando la vida del ser, elevando el alma, ayudando a crecer y dar los pasos necesarios en el momento de la vida en que cada uno se encuentra… Desomatiza lo negativo, somatiza lo positivo. Equilibra todo el sistema energético, generando un agradable estado de cálido bienestar y confianza interior. Actualiza las potencialidades dormidas o paralizadas. En un ambiente tranquilo y apacible, como es el monasterio de N. N… Comida vegetariana»… Página web, números de teléfono, e-mail de contacto. Organización perfecta. Y a veces los dichos cursillos son caros. Pero merece la pena: lo que vale, cuesta.

De todo esto nada supieron los pobres San Benito, San Francisco de Asís, San Ignacio de Loyola, San Juan de la Cruz… Y el diablo ahora lo fomenta con entusiasmo. Lo que hunde al diablo en la miseria es la Misa, el rosario, la oración, el agua bendita, el signo de la cruz, las jaculatorias, la frecuencia de la confesión, la dirección espiritual –y más si es con obediencia–, la lectura de la Biblia y de autores espirituales, la práctica de las virtudes y de las obras de misericordia, visitar enfermos, ayudar a pobres, etc., las novenas, etc. Ésas son las cosas que lo matan. En cambio con estas otras el diablo se fortalece y está feliz. Lo suyo es el pelagianismo.

–Pelagianismo sincretista. Notemos que la verdad es refractaria a todos y a cada uno de los errores. Por el contrario, los errores, aunque a veces sean contradictorios entre sí, muestran una singular capacidad de amalgama y de unidad operativa. La Ética mundial ya aludida engloba innumerables filosofías, terapias y religiones, muchas veces inconciliables entre sí; pero que, sin embargo, se concilian amistosamente y concelebran juntos. Y si consiguen la presencia de algún monje vestido de color naranja, pongamos, su santidad Darwha Mira Ramchandani, tanto mejor; aunque no sea indio, que a lo mejor, por ejemplo, es un señor de Murcia, don Ernesto Paniagua; también les vale. Es lo que digo: pueden juntarse todas estas diversidades en comunes celebraciones llenas de color y falso entusiasmo. Y es que en realidad hay algo que les une profundamente: el rechazo unánime de Cristo y de su gracia. Pongo un ejemplo tomado de un diario:

«Por cuarto año consecutivo, en el Colegio [católico] de los Padres N. N., el día 29 de enero, aniversario de la muerte de Gandhi, se celebrará un Encuentro por la Paz y la Reconciliación». Se invita a todos, cristianos, creyentes no-cristianos, ateos. Hay que sumar, y no restar. En la fotografía del Evento se aprecia en el amplio patio del Colegio la palabra PAZ, configurada por unos ochocientos alumnos, debidamente ordenados por sus profesores, algunos de ellos religiosos… ¿No es conmovedor? Según dicen, «son estos pequeños gestos los que tienen fuerza para crear un mundo nuevo»… En el fondo del patio, a espaldas de todos los alumnos, se alcanza a ver una imagen de la Virgen, puesta allí hace cincuenta años. Ella es la Madre del único Príncipe de la paz, de esa paz que, ciertamente, el mundo no puede dar (Jn 14,27). Ni siquiera Gandhi, que ya está muerto.

–Pelagianismo liberacionista. Ceñudo y tenso, como no podría ser de otro modo. Che Guevara. Mayo de 1968. Teología de la Liberación. El Jesús de Pasolini, de ceja única. Cuando la Congregación de la Fe, presidida por el Cardenal Ratzinger, publica la instrucción Libertatis nuntius, sobre algunos aspectos de la teología de la liberación (6-VIII-1984), advierte que «solamente recurriendo a las capacidades éticas de la persona y a la perpetua necesidad de conversión interior [imposibles sin la gracia] se obtendrán los cambios sociales que estarán verdaderamente al servicio del hombre… La inversión entre moralidad y estructuras conlleva una antropología materialista, incompatible con la verdad del hombre» (XI,8). Sin la gracia de Cristo, sin la oración de petición y los sacramentos, sin el Espíritu Santo –el único que puede «renovar la faz de la tierra»–, el intento liberacionista se hace estéril, torvo, amargo, violento: revolución, atentados, lucha de clases, infiltraciones culturales por la vía Gramsci, etc., sufrimientos y ruina del pueblo.

La Unión Soviética, con todo el poder concentrado en un partido gobernante entre 1917 y 1989, no consigue producir «el hombre nuevo». Y no lo hubiera conseguido en un par de siglos más de adoctrinamiento en escuelas y universidades estatales, reuniones obligadas de grupos, marchas, pancartas enormes, estatuas e imágenes de hombres macizos y mujeres musculosas, animales humanos pletóricos de fuerzas positivas y reivindicativas. Algo semejantes es preciso decir de la teología de la liberación. Es cierto que se expresa en formas muy diversas, «algunas son auténticas, otras ambiguas y otras, en fin, representan un grave peligro para la fe y para la vida teologal y moral de los cristianos… La concepción totalmente politizada del cristianismo, a la que conducen estas teologías, deja sin contenido los misterios de la fe y de la moral cristiana» (Libertatis nuntius, síntesis previa, VI).

Pablo VI, Credo del Pueblo de Dios (30-VI-1968). Frente al Catecismo holandés y tantas otras voces actuales ambiguas o falsas, confiesa: «Creemos que todos pecaron en Adán; lo que significa que la culpa original cometida por él hizo que la naturaleza, común a todos los hombres, cayera en un estado tal, en el que padeciese las consecuencias de aquella culpa… Esta naturaleza humana, caída de esta manera, destituida del don de la gracia del que antes estaba adornada, herida en su mismas fuerzas naturales y sometida al imperio de la muerte, es dada a todos los hombres. Por tanto, en este sentido, todo hombre nace en pecado. Mantenemos, pues, siguiendo al Concilio de Trento, que el pecado original se transmite, juntamente con la naturaleza humana, por propagación, no por imitación». «Pecador me concibió mi madre» (Sal 50,7).

San Jerónimo (342-420) fue, con San Agustín, quien con más fuerza combate la herejía pelagiana (Diálogos contra los pelagianos, libri III: 415). Cuando aún vivía Pelagio, escribe en el 414 contra su doctrina una carta durísima, en la que vence todas sus tinieblas con la luz de la Palabra divina (Patrologia latina, Migne 21,1147-1161). Y termina rogándole al amigo destinatario de la carta, y a los que se reúnen en su santa casa,

«que no acojan a través de aquellos homúnculos [pelagianos] el excremento o, por decir poco, la infamia de tan graves herejías. Allí donde se alaba la virtud y la santidad, que no tenga morada la vergüenza de la presunción diabólica y de una compañía obscena. Sepan los que prestan ayuda a hombres de esa calaña, que recogen a una multitud de herejes, y que son enemigos de Cristo y alimentan a Sus adversarios».

José María Iraburu, sacerdote

fonte:reforma o apostasía

A França povo eleito desde o batismo, peça chave da ordem medieval O povo franco foi o primeiro a se batizar em bloco. Seu rei Clóvis converteu-se a


O povo franco foi o primeiro a se batizar em bloco. Seu rei Clóvis converteu-se após a aparição miraculosa de uma Cruz no céu durante a batalha de Tolbiac que, antes do milagre, encaminhava-se para um desastre.

Quando o bispo São Remígio pregava a Paixão e Morte de Nosso Senhor Jesus Cristo ao bárbaro Clóvis e seus homens, estes batiam suas lanças no chão e o rei exclamava “Ah! Se eu tivesse estado lá com meus francos!”

São Remígio batizou Clóvis em Reims.

Na hora de se aproximar à pia batismal, o rei perguntou maravilhado: “Meu pai, isto já é o Céu?”.

Na hora de São Remígio ungi-lo rei, uma pomba trouxe um santo e misterioso óleo. Com esse óleo foram sagrados os reis legítimos da França até o século XIX inclusive.

A França católica é a “filha primogênita da Igreja”.


Os Papas reconheceram este singular privilégio. Por ocasião do decreto dos milagres de Santa Joana de Arco, São Pio X fez seus os elogios expressos por seu antecessor Gregório IX em carta ao rei São Luis IX:

“Deus ao qual obedecem as legiões celestes, tendo estabelecido aqui embaixo reinos diferentes de acordo com as diversidades de lugar e de climas, tem conferido a muitos governos missões especiais para o cumprimento dos seus desígnios.

“E como outrora preferiu a tribo de Judá de entre os outros filhos de Jacó, e a dotou de bênçãos especiais, assim elegeu a França, preferindo-a de entre todas as outras nações da terra, para a proteção da Fé católica e para a defesa da liberdade religiosa.

“Por isto, a França é o reino do próprio Deus, e os inimigos da França são os inimigos de Cristo”.

fonte:Glóri a da Idade Média

LE TEMPS DE LA SEPTUAGESIME PAR Dom Guéranger L'ANNÉE LITURGIQUE

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CHAPITRE I

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LE TEMPS DE LA SEPTUAGESIME

CHAPITRE PREMIER. HISTORIQUE DU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME.

Le Temps de la Septuagésime comprend la durée des trois semaines qui précèdent immédiatement le Carême. Il forme une des divisions principales de l'Année liturgique, et il est partagé en trois sections hebdomadaires, dont la première porte seulement le nom de Septuagésime, la seconde celui de Sexagésime, et enfin la troisième celui de Quinquagésime.

On voit, dès le premier abord, que ces noms expriment une relation numérique avec le mot Quadragésime, dont notre mot Carême est dérivé. Or, le mot Quadragésime signifie la série des quarante jours qu'il faut traverser pour arriver à la grande fête de Pâques. Les mots Quinquagésime, Sexagésime et Septuagésime nous montrent cette solennité dans un lointain plus prolongé ; mais elle n'en est pas moins le grand objet qui

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commence à préoccuper la sainte Eglise, et qu'elle propose à ses enfants comme le but vers lequel désormais doivent tendre tous leurs désirs et tous leurs efforts.

Or, la fête de Pâques exige pour préparation quarante jours de recueillement et de pénitence ; cette sainte carrière est l'un des principaux incidents de l'Année liturgique, et le plus puissant moyen qu'emploie l'Eglise pour raviver dans le cœur et dans l'esprit des fidèles le sentiment de leur vocation. Il est du plus haut intérêt pour eux de ne pas laisser s'écouler cette période de grâces, sans en avoir profité pour le renouvellement de leur vie tout entière. Il était donc convenable de les préparer à ce temps de salut, qui est lui-même une préparation, afin que les bruits du monde s'éteignant peu à peu dans leurs cœurs, ils fussent plus attentifs à l'avertissement solennel que l'Eglise leur doit faire, en imposant la cendre sur leurs fronts, à l'ouverture de la sainte Quarantaine.

Ce prélude aux saintes tristesses du Carême n'était pas en usage aux premiers siècles du christianisme; l'institution paraît en avoir commencé dans les Eglises d'Orient. La coutume de celle de Constantinople étant de ne pas jeûner le samedi, elle commence le jeûne rigoureux dès notre lundi de Quinquagésime, et s'y prépare progressivement dans les semaines précédentes en la manière que nous ferons connaître en son lieu.

D'autres Eglises orientales, signalées par Ratramne dans sa Controverse avec les Grecs (1) se trouvaient amenées par la coutume de ne pas jeûner non plus le jeudi à ouvrir l'observance quadragésimale neuf semaines avant Pâques. En

1 Ratramn. Contra Graecorum opposita, Lib. IV, cap. IV.

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cette manière même, elles n'avaient que trente-six jours de jeûne ainsi que les Grecs. Mais primitivement l'Occident lui-même ne dépassait pas ce nombre, qui formait pour Dieu, dit encore saint Grégoire le Grand, la dîme de l'année (1). Un passage de saint Maxime de Turin nous montre qu'au V° siècle, l'addition des quatre jours qui précèdent aujourd'hui le premier Dimanche de Carême, était seulement le fait de la dévotion de quelques-uns, et non une coutume générale (2).

C'est donc postérieurement que les derniers jours de la semaine de Quinquagésime, à partir du Mercredi appelé des Cendres, ont été ajoutés au Carême, afin de compléter le nombre de quarante jours de jeûne. Il est certain toutefois que déjà, au IX° siècle, cet usage avait force de loi généralement dans l'Eglise latine. Amalaire, qui décrit en détail la Liturgie de ce siècle, nous assure que le jeûne commençait bien dès lors quatre jours avant le premier Dimanche de Carême. Cette disposition se trouve confirmée dans le même siècle par les conciles de Meaux et de Soissons. Déjà tous les manuscrits du Sacramentaire grégorien sont unanimes à désigner ce Mercredi par les mots In capite jejunii, c'est-à-dire commencement du jeûne. Toutefois, dans son respect pour la forme du service divin établie primitivement, l'Eglise n'a admis aucun changement considérable dans ses Offices, durant ces quatre jours. Elle garde le rite de la semaine de Quinquagésime jusqu'aux Vêpres du samedi, auxquelles commence le rite quadragésimal.

Au XII° siècle, Pierre de Blois exprimait ainsi la pratique de son temps : « Tous les religieux

1. Greg. Homil. XVI in Evangel — 2. Maxim. Taurin. Hom. XXXVI,

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commencent le Carême à la Septuagésime, les « Grecs à la Sexagésime , les Ecclésiastiques à la Quinquagésime ; enfin, toute l'armée des chrétiens qui milite sur la terre, le Mercredi suivant (1). » On voit par ce passage que le clergé séculier était astreint au jeûne quadragésimal quelques jours avant les simples fidèles. Cette abstinence ne commençait toutefois que le lundi, ainsi qu'il paraît par la Vie de saint Udalric, évêque d'Augsbourg, qui a été écrite au X° siècle. Le concile de Clermont, présidé par Urbain II en 1095, contient un décret qui sanctionne l'obligation pour les Clercs de s'abstenir de viande à partir de la Quinquagésime. Ce dimanche était appelé Dominica carnis privii, et encore Carnis priviam sacerdotum ; mais il faut entendre cette appellation en ce sens qu'on y proclamait l'abstinence comme devant commencer le lendemain. Nous observerons un usage analogue dans l'Eglise grecque pour les trois dimanches qui précèdent le Carême. Au XIII° siècle, les Clercs étaient encore obligés à ces deux jours de subrogation, comme on le voit par un concile d'Angers, qui frappe de suspense les prêtres qui ne commenceraient pas le Carême le lundi de Quinquagésime. Cet usage cessa néanmoins peu après; le clergé séculier et les moines eux-mêmes, dès le XV° siècle, commençaient le jeûne quadragésimal le Mercredi des Cendres avec tous les fidèles.

On sait que la Liturgie gallicane avait conservé plusieurs usages des Eglises d'Orient, auxquelles elle devait en partie son origine, et ce ne fut pas sans difficulté qu'on parvint à introduire dans les

1. Serm. XIII.

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Gaules l'abstinence et le jeûne du samedi. Avant que nos Eglises eussent adopté sur ce point la coutume romaine, elles se trouvaient, comme celles de l'Orient, dans la nécessité d'anticiper le jeûne du Carême. Le premier concile d'Orléans, tenu au commencement du vie siècle, ordonne aux fidèles d'observer avant Pâques Quadragésime et non Quinquagésime, afin, dit le Canon, de maintenir l'unité des usages. Vers la fin de ce siècle, le quatrième concile tenu dans la même ville répète la même défense, et en explique les intentions par l'injonction qu'il fait de jeûner les samedis de Carême. Déjà le premier et le second conciles d'Orange, en 511 et 541, avaient attaqué le même abus, en défendant pareillement d'obliger les fidèles à commencer le jeûne dès la Quinquagésime. L'introduction de la Liturgie Romaine en France, par les soins de Pépin et de Charlemagne, acheva d'établir chez nous l'usage déconsidérer le samedi comme un jour de pénitence; et, comme on vient de le voir, l'anticipation du Carême au lundi de Quinquagésime ne fut plus pratiquée que par le clergé. Au XIII° siècle, de toutes les Eglises du patriarcat d'Occident, il n'y avait plus que celles de Pologne qui fussent dans l'usage de commencer le Carême avant l'Eglise Romaine; elles l'ouvraient au lundi de Septuagésime, par suite de leurs relations avec les rites des Eglises orientales. Cette coutume fut abolie en 1248 par Innocent IV.

Mais si l'Eglise Romaine, au moyen d'une anticipation de quatre jours seulement, parvint à compléter d'une manière précise la sainte Quarantaine que le Sauveur lui-même avait inaugurée par son exemple, en même temps qu'elle maintenait son antique usage de considérer le samedi

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comme un jour propre aux exercices de la pénitence, elle emprunta volontiers à l'Eglise grecque l'usage de prévenir, par les saintes tristesses de la Liturgie, durant trois semaines entières, l'ouverture du Carême. On voit par Amalaire que, dès le commencement du IX° siècle, on suspendait déjà l’Alleluia et le Gloria in excelsis, à la Septuagésime. Les moines se conformèrent à cet usage, quoique la Règle de saint Benoît exprimât une disposition contraire. Enfin le règlement du Pape Alexandre II, dans la seconde moitié du XI° siècle, établit partout l'uniformité, en prescrivant la suspension absolue de l’Alléluia aux Vêpres du samedi qui précède le dimanche de Septuagésime. Ce Pontife ne faisait que renouveler une disposition déjà sanctionnée par saint Léon IX, et consignée au Corps du Droit (1).

C'est ainsi que cette importante période de l'Année liturgique, après divers essais, finit par s'établir sur le Cycle, où elle figure depuis plus de mille ans. Le nom qu'on lui a donné exprime, ainsi que nous l'avons dit, une relation numérique avec le Carême; mais il n'y a en réalité que soixante-trois jours du dimanche de Septuagésime à Pâques. Une intention mystérieuse a présidé à cette dénomination ; nous en parlerons au chapitre suivant. Le premier dimanche de Carême portant le nom de Quadragésime, on est remonté en rétrogradant jusqu'aux trois dimanches qui précèdent, en gardant l'ordre par dizaine, de quarante à soixante-dix.

Le temps de la Septuagésime étant fondé sur l'époque de la Pâque, il est, par là même, sujet au retard ou à l'anticipation, selon le mouvement

1. Cap. Hi duo, De consec. Dist. I.

de cette fête. On appelle le 18 janvier et le 22 février Clefs de la Septuagésime, parce que le Dimanche qui porte ce nom ne peut pas remonter plus haut que la première de ces deux époques, ni descendre plus bas que la seconde.

CHAPITRE II

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CHAPITRE II. MYSTIQUE DU TEMPS DE LA SEPTUAGÉSIME.

Le temps où nous entrons renferme de profonds mystères ; mais ces mystères ne sont point propres seulement aux trois semaines que nous devons traverser pour arriver à la sainte Quarantaine ; ils s'étendent sur toute la période de temps qui nous sépare de la grande fête de Pâques.

Le nombre septénaire est le fondement de ces mystères. Nous avons vu comment la sainte Eglise avait été en travail pour la partie du Cycle que nous parcourons présentement. Aujourd'hui elle en est en possession, et elle nous invite à méditer les enseignements renfermés sous les symboles qui nous y sont proposés. Mais il est nécessaire de reprendre la doctrine de plus haut. Saint Augustin nous servira d'introducteur à tant de merveilleux secrets. « Il y a deux temps, dit ce grand Docteur dans son Enarration sur le Psaume CXLVIII : l'un, celui qui s'écoule maintenant dans les tentations et les tribulations de cette vie ; l'autre, celui qui doit se passer dans une sécurité et dans une allégresse éternelles. Ces deux temps, nous les célébrons, le premier avant la Pâque, le second après la Pâque. Le temps avant la Pâque exprime les angoisses de la vie présente ; celui que nous célébrons après la Pâque signifie la béatitude que nous goûterons un jour. Voilà pourquoi nous passons le premier de ces deux

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temps dans le jeûne et la prière, tandis que le second est consacré aux cantiques de joie ; et, pendant sa durée, le jeûne est suspendu. »

L'Eglise, interprète des saintes Ecritures, nous signale deux lieux différents qui sont en rapport direct avec les deux temps dont parle saint Augustin : ces deux lieux sont Babylone et Jérusalem. Babylone est le symbole de ce monde de péché, au milieu duquel le chrétien doit passer le temps de l'épreuve ; Jérusalem est la patrie céleste au sein de laquelle il se reposera de tous ses combats. Le peuple d'Israël, dont toute l'histoire n'est qu'une grande figure de l'humanité, fut littéralement exilé de Jérusalem et retenu captif à Babylone.

Or, cette captivité loin de Sion dura soixante-dix ans ; et c'est pour exprimer ce mystère que, selon Alcuin, Amalaire, Yves de Chartres, et généralement tous les princes de la Liturgie, l'Eglise a définitivement fixé le nombre septuagénaire pour les jours de l'expiation, prenant, selon l'usage des saintes Ecritures, le nombre ébauché pour le nombre parfait.

La durée du monde lui-même, comme portent les antiques traditions chrétiennes, se partage aussi selon le septénaire. La race humaine doit traverser sept âges, avant le lever du jour de la vie éternelle. Le premier âge s'est étendu depuis la création d'Adam jusqu'à Noé ; le second depuis Noé et le renouvellement qui suit le déluge jusqu'à la vocation d'Abraham; le troisième commence à cette première ébauche du peuple de Dieu, et va jusqu'à Moïse par les mains duquel le Seigneur donna la loi ; le quatrième s'étend de Moïse à David, en qui la royauté commence dans la maison de Juda ; le cinquième embrasse la série des siècles

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puis le règne de David jusqu'à la captivité des Juifs à Babylone ; le sixième est la période qui s'écoula depuis le retour de la captivité jusqu'à la naissance de Jésus-Christ. Vient enfin le septième âge, qui s'est ouvert à l'apparition miséricordieuse du Soleil de justice, et doit durer jusqu'à l'avènement redoutable du Juge des vivants et des morts. Telles sont les sept grandes fractions des temps, après lesquelles il n'y a plus que l'éternité.

Pour encourager nos cœurs, au milieu des combats dont la route est semée, l'Eglise, qui luit comme un flambeau au milieu des ombres de ce séjour terrestre, nous montre un autre septénaire qui doit faire suite à celui que nous allons traverser. Après la Septuagésime de tristesse, la radieuse Pâque viendra avec ses sept semaines d'allégresse nous apporter un avant-goût des consolations et des délices du ciel. Après avoir jeûné avec le Christ et compati à ses souffrances, le jour viendra où nous ressusciterons avec lui, où nos cœurs le suivront au plus haut des cieux ; et, peu après, nous sentirons descendre en nous l'Esprit divin avec ses sept dons. Or, ainsi que le remarquent les mystiques interprètes des rites de l'Eglise, la célébration de tant de merveilles ne nous demandera pas moins de sept semaines entières, de Pâques à la Pentecôte.

Après avoir jeté un regard d'espérance sur cet avenir consolateur qui nous attend, et qui pourtant n'est que la figure de cet autre avenir que le Seigneur nous prépare dans les splendeurs de son éternité, il nous faut revenir aux réalités présentes. Que sommes-nous ici-bas? exilés, captifs, en proie à tous les périls que Babylone recèle. Si nous aimons la patrie, si nous avons à cœur de la revoir, nous devons rompre avec les faux attraits

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de cette perfide étrangère, et repousser loin de nous la coupe dont elle enivre un grand nombre de nos frères de captivité. Elle nous convie à ses jeux et à ses ris ; mais nos harpes doivent demeurer suspendues aux saules des rives de son fleuve maudit, jusqu'au signal qui nous sera donné de rentrer dans Jérusalem (1). Elle voudrait nous engager à faire du moins entendre les chants de Sion dans sa profane enceinte, comme si notre cœur pouvait être à l'aise loin de la patrie, et quand nous savons qu'un exil éternel peut être la peine de notre infidélité ; mais comment pourrions-nous chanter les cantiques du Seigneur dans une terre étrangère (2) ? »

Tels sont les sentiments que la sainte Eglise cherche à nous inspirer durant ces longs jours de deuil, en appelant notre attention sur les dangers qui nous environnent, et au dedans de nous-mêmes et de la part des créatures. Dans tout le reste de l'année, elle nous provoque à répéter le chant du ciel, le divin Alleluia ! et voilà qu'aujourd'hui elle met la main sur notre bouche pour arrêter ce cri d'allégresse qui ne doit pas retentir dans Babylone. « Nous sommes en voyage, loin du Seigneur (3) » ; gardons nos cantiques pour le moment où nous arriverons près de lui. Nous sommes pécheurs, et trop souvent complices des profanes qui nous environnent ; purifions-nous par le repentir ; car il est écrit que « la louange du Seigneur perd toute sa beauté dans la bouche du pécheur (4). »

Le trait le plus caractéristique de la sainte carrière où nous entrons est donc la suspension

1. Psalm. CXXV. — 2. Psalm. CXXXVI. — 3. II Cor. V, 6. — 4. Eccli. XV, 9.

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rigoureuse de l’Alleluia, qui ne doit plus se faire entendre sur la terre jusqu'au moment où, ayant participé à la mort du Christ, ayant été ensevelis avec lui, nous ressusciterons avec lui pour une vie nouvelle (1).

Le beau cantique des Anges, Gloire à Dieu au plus haut des cieux, que nous avons fait retentir chaque dimanche, depuis la naissance du Rédempteur, nous est enlevé en même temps ; il ne nous sera permis de le répéter que les jours où l'on célébrera sur la semaine quelque fête en l'honneur des Saints. L'Office de la nuit, le Dimanche, va perdre aussi jusqu'à la Pâque son magnifique Hymne Ambrosien, Te Deum laudamus. Lorsque le Sacrifice sera achevé, le diacre ne congédiera plus l'assemblée des fidèles par ces solennelles paroles : Ite, Missa est ; il invitera seulement le peuple chrétien à continuer sa prière dans le silence, en bénissant le Dieu de miséricorde, qui a daigné ne pas nous rejeter malgré nos iniquités.

Après le Graduel de la Messe, à l'endroit où l’Alleluia, trois fois répété, préparait nos cœurs à s'ouvrir pour écouter la voix du Seigneur lui-même, dans la lecture de son saint Evangile, nous entendrons l'expressive mélodie du Trait, qui rendra les sentiments de repentir, d'instante supplication, d'humble confiance, qui doivent être les nôtres en ces jours.

Afin que nos yeux aussi soient avertis que la période où nous entrons est un temps de deuil et de tristesse, la sainte Eglise revêtira, le Dimanche et les jours où elle n'aura pas à fêter quelque Saint, la sombre couleur violette. Elle laisse cependant

1. Coloss. II, 12.

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encore, jusqu'au Mercredi des Cendres, le diacre se parer de la dalmatique et le sous-diacre de la tunique ; mais, à partir de ce jour, ils devront déposer ces vêtements de joie, en attendant que l'austère Quarantaine, qui doit s'ouvrir alors, inspire à la sainte Eglise d'exprimer de plus en plus ses tristesses, par la suppression de tout ce qui ressentirait encore en quelque chose la pompe dont elle aimait, en d'autres temps, à environner les autels du Dieu qu'elle adore.

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SEPTUAGESIME
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CHAPITRE II
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PROPRE DU TEMPS
V° DIMANCHE EPIPHANIE
VI° DIMANCHE EPIPHANIE
SUSPENSION ALLELUIA
DIMANCHE
LUNDI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
DIMANCHE SEXAGESIME
LUNDI
LE MARDI
MERCREDI
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
QUINQUAGÉSIME
LUNDI
MARDI
MERCREDI CENDRES
JEUDI
VENDREDI
SAMEDI
PROPRE DES SAINTS


CHAPITRE III. PRATIQUE DU TEMPS DE LA SEPTUAGÉSIME.

Les joies du temps de Noël semblent avoir fui loin de nous. A peine avons-nous pu jouir quarante jours de l'allégresse que nous avait apportée la naissance de l'Emmanuel, et déjà le ciel de la sainte Eglise s'est assombri, et on nous annonce que bientôt il apparaîtra couvert de teintes plus lugubres encore. Avons-nous donc perdu pour jamais celui que nous attendîmes avec tant d'anxiétés et d'espérances durant les semaines mélancoliques de l'Avent ; et celui qui se montra enfin à nous comme le Soleil de justice, a-t-il donc détourné sa course, pour la diriger loin d'une terre coupable?

Rassurons-nous. Le Fils de Dieu, le fils de Marie, ne nous a point quittés. Le Verbe s'est fait chair, et c'est afin d'habiter parmi nous. Une gloire plus grande encore que celle de sa naissance au milieu des concerts angéliques, lui est réservée, et nous devons la partager avec lui. Mais cette gloire, il doit l'acheter au prix de mille souffrances : il ne l'obtiendra que par la plus cruelle et la plus ignominieuse des morts; et, si nous voulons avoir part au triomphe de sa Résurrection, il nous faut le suivre dans la voie douloureuse qu'il arrose de ses larmes et qu'il teint de son sang.

Bientôt la voix sévère et maternelle de l'Eglise se fera entendre pour nous convier à la pénitence

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quadragésimaie ; mais, auparavant, dans le cours rapide des trois semaines de préparation à ce laborieux baptême, elle veut que nous nous arrêtions à sonder la profondeur des plaies que le péché a faites à nos âmes. Rien n'égale, sans doute, les charmes et la douceur de l'Enfant qui nous est né ; mais les leçons d'humilité et de simplicité qu'il nous a données ne suffisent plus aux besoins de nos âmes. Cette victime de la plus redoutable justice a crû rapidement ; déjà l'autel sur lequel on l'immolera se dresse ; et comme c'est pour nous qu'elle y doit expirer, le temps presse de nous demander compte à nous-mêmes des obligations que nous avons contractées envers cette justice qui s'apprête à sacrifier l'innocent à la place des coupables.

Le mystère d'un Dieu qui daigne s'incarner pour les hommes a ouvert pour nous les sentiers de la Vie illuminative ; mais nos yeux sont appelés à contempler une lumière plus vive encore. Que notre cœur ne se trouble pas ; les divines merveilles de Bethléhem seront dépassées au jour de la victoire de l'Emmanuel ; mais notre œil, s'il veut contempler ces merveilles, a besoin de s'épurer, en plongeant sans faiblesse son regard jusqu'au fond de l'abîme de nos misères. La lumière de Dieu ne nous sera pas refusée pour accomplir cette œuvre de justice ; et si nous parvenons à nous connaître nous-mêmes, à nous rendre compte de la profondeur de la chute originelle, à apprécier la malice de nos fautes personnelles, à comprendre, du moins en quelque degré, l'immense miséricorde du Seigneur envers nous, c'est alors que nous serons préparés aux salutaires expiations qui nous attendent, aux joies ineffables qui doivent les suivre.

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Le temps où nous entrons est donc consacré aux plus graves pensées, et nous ne saurions mieux exprimer les sentiments que l'Eglise attend du chrétien dans cette partie de l'année, qu'en traduisant ici quelques traits de l'éloquente exhortation que, dans le XI° siècle, le grand Yves de Chartres adressait à son peuple, à l'ouverture de la Septuagésime. « L'Apôtre l'a dit : « Toute créature gémit, et elle est dans les douleurs de l’enfantement. Nous-mêmes, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons aussi, attendant l’adoption des enfants et le rachat de notre corps (1). Cette créature qui gémit, c'est l'âme retirée de la corruption du péché, et qui, déplorant son sort d'être assujettie encore à tant de vanités, souffre les douleurs de l'enfantement, aussi longtemps qu'elle est éloignée de la patrie. C'est le cri du Psalmiste : Hélas ! pourquoi mon exil se prolonge-t-il (2) ? L'Apôtre lui-même, qui avait reçu l'Esprit-Saint, étant l'un des premiers membres de l'Eglise, dans son anxiété de recevoir en effet l'adoption des enfants que déjà il possédait en espérance, disait : Je voudrais mourir et être avec Jésus-Christ (3). Nous devons donc durant ces jours, plus encore qu'en tout autre temps, nous livrer aux gémissements et aux larmes, pour mériter, par l'amertume et les lamentations de notre cœur, de retourner dans cette patrie dont nous exilèrent ces joies qui donnent la mort. Pleurons donc durant le voyage pour nous réjouir au terme ; parcourons l'arène de la vie présente, de manière à saisir au bout le prix de l'appel céleste. Ne soyons pas ces voyageurs insensés qui oublient leur patrie,

1. Rom. VIII, 22. — 2. Psalm. CXIX. — 3. Philip, I, 23.

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s'attachent au lieu de l'exil et restent en route. Ne soyons pas ces malades insensibles qui ne savent pas chercher le remède à leurs maux. On désespère de la vie de celui qui n'a pas conscience de son mal. Courons au médecin du salut éternel. Découvrons-lui nos blessures ; faisons-lui entendre ce cri intime : Ayez pitié de moi, Seigneur, car je suis infirme : guérissez-moi, Seigneur, car tous mes os sont ébranlés (1). C'est alors que notre médecin nous pardonnera nos iniquités, qu’il guérira toutes nos langueurs, qu'il comblera tous nos désirs pour le bien. »

Comme on le voit, le chrétien au temps de la Septuagésime, s'il veut entrer dans l'esprit de l'Eglise, doit faire trêve à cette fausse sécurité, à ce contentement de soi qui s'établissent trop souvent au fond des âmes molles et tièdes, et n'y produisent que la stérilité. Heureux encore lorsque ces dispositions n'amènent pas insensiblement l'extinction du véritable sens chrétien ! Celui qui se croit dispensé de cette vigilance continuelle tant recommandée par le Sauveur (2), est déjà sous la main de l'ennemi ; celui qui ne sent le besoin d'aucun combat, d'aucune lutte pour se maintenir et pour cheminer dans le bien, à moins d'avoir été honoré d'un privilège aussi rare que dangereux, doit craindre de ne pas être dans la voie de ce royaume de Dieu qui ne s'enlève que de vive force (3) ; celui qui oublie les péchés que la miséricorde de Dieu lui a pardonnes, doit redouter d'être le jouet d'une illusion périlleuse (4). Rendons gloire à Dieu dans ces jours que nous allons consacrer à la courageuse contemplation de nos misères,

1. Psalm. VI. — 2. Marc, XIII, 37. — 3. Matth. XI, 12. — 4. Eccli. V, 5.

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et venons puiser, dans la connaissance de nous-mêmes, des motifs nouveaux d'espérer en celui que nos faiblesses et nos fautes n'ont point empêché de s'abaisser jusqu'à nous, pour nous relever jusqu'à lui.

CHAPITRE IV. PRIÈRES DU MATIN ET DU SOIR, AU TEMPS DE LA SEPTUAGÉSIME .

Ce Chapitre et les suivants ne sont pas numérisés. On pourra se reporter au Temps du Carême.

Au temps de la Septuagésime, le chrétien, à son réveil, s'unira à la sainte Eglise qui, dès le point du jour, commence la psalmodie des Laudes par ces paroles du Roi-Prophète :

Miserere mei, Deus, secundum magnam misericordiam tuam.

Ayez pitié de moi, ô Dieu, selon votre grande miséricorde.

Il adorera profondément cette Majesté que le pécheur devrait craindre, et qu'il offense cependant avec tant d'audace et d'ingratitude, et il accomplira sous cette impression les premiers actes intérieurs et extérieurs de religion qui doivent ouvrir sa journée. Le moment étant venu de faire la Prière du Matin, il pourra puiser en cette manière, dans les prières de l'Eglise elle-même, la forme de ses sentiments.

CHAPITRE V. DE L'ASSISTANCE A LA SAINTE MESSE, AU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME.

Le chrétien, dans les jours de la Septuagésime, s'il sait entrer dans l'esprit de l'Eglise, voit croître en lui ce sentiment de la crainte de Dieu qui, selon le Psalmiste, est « le commencement de la sagesse » . La vue de sa misère originelle, le souvenir de ses péchés, l'attente des jugements de Dieu, l'arrachent à la mollesse dans laquelle il a trop longtemps vécu. Il lui faut donc un refuge, un secours puissant et salutaire qui ranime en son cœur cette espérance chrétienne, sans laquelle il ne peut être enfant de Dieu. Il lui faut plus encore: il a besoin d'une Victime de propitiation qui apaise en sa faveur la colère céleste, d'un Sacrifice au moyen duquel il puisse désarmer ce bras redoutable qu'il sent levé contre ses iniquités.

Cette Victime est prête, ce Sacrifice d'un mérite infini est mis à notre disposition. L'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde est encore sur cette terre. Sa naissance nous a comblés de bonheur ; les joies que nous avons goûtées près de son berceau, et qui tout à coup 0nt fait place à d'austères pensées, renaîtront plus vives au jour de son triomphe ; mais en attendant ce jour fortuné qui nous ramènera près de lui purifiés et animés d'une nouvelle vie, nous pouvons toujours compter sur ses mérites pour opérer la régénération

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de nos âmes. Lors donc que nous voulons présenter à Dieu le sacrifice de notre cœur contrit et humilié, si nous voulons le rendre plus acceptable, approchons-nous de l'autel, et supplions la Victime qui s'y offre pour nous, de joindre ses mérites infinis à nos faibles œuvres. Quand nous sortirons de la maison de Dieu, le poids de nos péchés sera déjà grandement allégé, la confiance en la divine miséricorde aura pris un nouvel accroissement ; et, renouvelé par la componction, l'amour s'élèvera vers Dieu plus fort et plus sincère.

Nous allons maintenant essayer de réduire à la pratique ces sentiments, dans une explication des Mystères de la sainte Messe, nous efforçant d'initier les fidèles à ces divins secrets, non par une stérile et téméraire traduction des formules sacrées, mais au moyen d'Actes destinés à mettre les assistants en rapport suffisant avec les paroles et les sentiments de l'Eglise et du Prêtre.

Aux trois dimanches de Septuagésime, de Sexa-gésime et de Quinquagésime, la Messe est toujours célébrée selon le rite sévère du temps où nous sommes. Ces dimanches ne céderaient la place qu'au Patron ou à la Dédicace de l'Eglise dans laquelle on célèbre. La prérogative du Mercredi des Cendres est plus inviolable encore : la Messe de cette Férie n'est jamais omise. Hors ces quatre jours, il se rencontre, dans le temps de la Septuagésime, un nombre considérable de Fêtes en l'honneur des Saints. L'Eglise alors dépose ses coftleursde deuil, et célèbre le saint Sacrifice à la mémoire de ces amis de Dieu.

Le Dimanche, si la Messe à laquelle on assiste est paroissiale, deux rites solennels, l'Aspersion de l'eau bénite, et, en beaucoup d'églises, la Procession, devront d'abord intéresser la piété.

CHAPITRE VI. PRATIQUE DE LA SAINTE COMMUNION, AU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME.

Nous l'avons dit précédemment, le chrétien auquel les fortes impressions du Temps de la Septuagésime ont révélé plus clairement sa misère originelle et la malice de ses propres fautes, doit s'empresser d'autant plus ardemment d'assister au divin Sacrifice dans lequel est offerte l'Hostie du salut. Mais devra-t-il, parce qu'il s'en reconnaît plus indigne que jamais, s'abstenir de participer à la chair vivifiante et purifiante de cette victime universelle ? Telle n'est pas l'intention du Rédempteur, qui est descendu du ciel, non pour nous juger, mais pour nous sauver (1). Il sait combien est longue et austère la voie qu'il nous reste à parcourir jusqu'au jour où nous nous reposerons avec lui dans les joies de sa Résurrection. Il a pitié de nous ; il craint de nous voir défaillir dans la route (2) ; et, pour cela, il nous offre l'aliment divin qui donne aux âmes lumière et force, et qui les soutient dans le labeur. Nous sentons le besoin de nous purifier davantage ; allons donc, d'un cœur humble et contrit, à celui qui est venu pour rendre à nos âmes leur beauté première. En même temps, souvenons-nous de cet avertissement solennel qu'il a daigné nous donner : « Si vous ne mangez la chair du

1. JOHAN. III, 17. — 2 MATTH. XV, 32.

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Fils de l'homme, vous n'aurez point la vie en vous (1). »

Si donc le péché ne règne plus en nous, si nous l'avons effacé par une vraie contrition et une confession sincère, rendues efficaces par l'absolution du Prêtre, quelque grandes que nous apparaissent nos infirmités, ne nous éloignons pas du Pain de Vie (2); car c'est pour nous que la table du Seigneur est dressée. Si nous sentons que les liens du péché nous captivent encore ; si, en réfléchissant sur nous-mêmes, au flambeau de la Vérité qui luit maintenant à nos yeux, nous découvrons dans nos âmes des taches que les préjugés mondains et une dangereuse mollesse nous avaient jusqu'ici empêché d'apercevoir, cherchons promptement la piscine du salut, et quand nous aurons fait notre paix avec le Dieu des miséricordes, hâtons-nous de venir recevoir le gage de notre réconciliation.

Allons donc à la table sainte, en ces jours de la Septuagésime, avec le sentiment profond de notre indignité. Plus d'une fois peut-être nous y sommes-nous présentés, dans le passé, avec une familiarité trop grande, faute de comprendre assez notre néant, notre misère et la souveraine sainteté de celui qui s'unit ainsi à l'homme pécheur. Désormais, notre cœur se rendra plus de justice, et, réunissant dans un même sentiment l'humilité et la confiance, il répétera avec une entière sincérité ces paroles que l'Eglise emprunte au Centurion de l'Evangile, et qu'elle nous invite à redire au moment où elle nous donne le Pain de Vie : « Seigneur, je ne suis pas digne que vous entriez en moi ; mais dites seulement une parole, et mon âme sera guérie »

1. JOHAN vi, 54 — 2. Ibid. 35.

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Nous formulerons ici, selon notre usage, les Actes pour la préparation à la sainte Communion dans ce saint temps, à l'usage des personnes qui sentiraient le besoin d'être aidées en cette manière, et nous ajouterons, pour complément, les Actes de l'Action de grâces.

….

CHAPITRE VII. DE L'OFFICE DES VEPRES DES DIMANCHES ET DES FETES, AU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME.

Les Vêpres, ou Office du soir, se composent d'abord de cinq Psaumes accompagnés d'Antiennes. Nous les donnons ci-après, en les faisant précéder, selon notre usage, de quelques lignes dans lesquelles nous nous attachons à relever les expressions de ces divins Cantiques, qui se rapportent plus directement au temps de l'Année liturgique que nous parcourons.

CHAPITRE VIII. DE L'OFFICE DE COMPLIES, AU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME.

Cet Office, qui est la conclusion de tous ceux de la journée, s'ouvre par un avertissement sur les périls de la nuit, lequel est bientôt suivi de la Confession générale des péchés, comme un moyen de se rendre favorable la justice divine, avant d'aller courir les hasards du sommeil, si voisin de la mort.

….

ANTIENNE A LA SAINTE VIERGE.

Ave Regina coelorum,

Ave Domina Angelorum :

Salve Radix, salve Porta,

Ex qua mundo lux est orta :

Gaude, Virgo gloriosa,

Super omnes speciosa :

Vale, o valde decora.

Et pro nobis Christum exora.

V/. Dignare me laudare te, Virgo sacrata.

R/. Da mihi virtutem contra hostes tuos.

Salut, Reine des Cieux !

Salut, Souveraine des Anges !

Salut, Tige féconde !

Salut, Porte du ciel, par laquelle la lumière s'est levée sur le monde! Jouissez de vos honneurs, ô Vierge glorieuse, qui l'emportez sur toutes en beauté!

Adieu, ô toute belle, et implorez le Christ en notre faveur.

V/. Souffrez , ô Vierge sainte, que je célèbre vos louanges.

R/. Donnez-moi le courage contre vos ennemis.

….

ORAISON.

Daignez, ô Dieu de miséricorde , venir au secours de notre fragilité , afin que nous , qui célébrons la mémoire de la sainte Mère de Dieu, nous puissions, à l'aide de son intercession, nous affranchir des liens de nos iniquités. Par le même Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.

V/. Que le secours divin demeure toujours avec nous.

R/. Amen.

fonte:http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/septuagesime/