terça-feira, 27 de dezembro de 2011

Homélie de Benoît XVI pour la messe de la nuit de Noël. Message de Benoît XVI à Rome et au monde, 25 décembre 2011

 

Pope Benedict XVI delivers the 'Urbi et Orbi', blessing from the  balcony of St. Peter's basilica at the Vatican on December 25, 2011. Pope Benedict XVI prayed for the victims of famine, floods and conflict around the world in his traditional Christmas message on December 25, following a deadly explosion near a church in Nigeria.

 

Message de Benoît XVI à Rome et au monde, 25 décembre 2011




Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier !

Le Christ est né pour nous ! Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. Qu’à tous parvienne l’écho de l’annonce de Bethleem, que l’Église Catholique fait retentir dans tous les continents, au-delà de toute frontière de nationalité, de langue et de culture. Le Fils de la Vierge Marie est né pour tous, il est le Sauveur de tous.

Une antique antienne liturgique l’invoque ainsi : « O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, viens, Seigneur, viens nous sauver ! » Veni ad salvandum nos ! Viens nous sauver ! C’est le cri de l’homme de tous les temps, qui se sent incapable de surmonter tout seul difficultés et périls. Il a besoin de mettre sa main dans une main plus grande et plus forte, une main qui de là-haut se tende vers lui. Chers frères et sœurs, cette main c’est Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie. Il est la main que Dieu a tendue à l’humanité, pour la faire sortir des sables mouvants du péché et la faire reprendre pied sur le roc, le roc solide de sa Vérité et de son Amour (cf. Ps 39 [40], 3).lire...

Homélie de Benoît XVI pour la messe de la nuit de Noël

 
Pope Benedict XVI delivers his blessing as he leaves after celebrating Christmas Mass in St. Peter's Basilica at the Vatican, Saturday, Dec. 24, 2011.

« Noël est une épiphanie – la manifestation de Dieu et de sa grande lumière dans un enfant qui est né pour nous. Né dans l’étable de Bethléem, non pas dans les palais des rois », explique Benoît XVI qui s’inspire de l’expérience de saint François d’Assise en disant: « Quand, en 1223, François d’Assise célébra Noël à Greccio avec un bœuf et un âne et une mangeoire pleine de foin, une nouvelle dimension du mystère de Noël a été rendue visible. François d’Assise a appelé Noël « la fête des fêtes » – plus que toutes les autres solennités – et il l’a célébré avec « une prévenance indicible ». Avec une profonde dévotion, il embrassait les images du petit enfant et balbutiait des paroles de tendresse à la manière des enfants, nous raconte Thomas de Celano ». lire...